Les albums rock de 1990

Back from Rio

Back from Rio

Roger McGuinn traverse les années 80 en discret troubadour folk. Après 10 ans de silence, il reprend enfin le chemin du studio avec une énergie toute neuve. Il retrouve les ex-Byrds Chris Hillmann et David Crosby, accueille aussi Tom Petty et Elvis Costello, pour un album d’une grande fraîcheur, unanimement salué par la critique et le public.

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Beauty

Beauty

Dans l’impressionnante discographie et le long parcours électro-expérimental de Ryuichi Sakamoto, « Beauty » sort du lot par l’extraordinaire réussite du mélange de musiques orientales, africaines et occidentales. De la fusion ethnique, avec une décoiffante reprise des Stones (« We Love You ») et quelques invités de marque : Robbie Robertson (The Band), le batteur Sly Dunbar… et un garçon de la plage répondant au nom de Brian Wilson !

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Beg to Differ

Beg to Differ

Tommy Victor, guitariste-chanteur, débute à New York comme technicien son au CBGB. Il passe de l’autre côté de la console au milieu des années 80. Sans boulverser radicalement les modèles du genre (les adeptes s’y retrouvent), Prong injecte dans son métal un certain esprit et quelques éléments en fusion hérités de la techno : rythmes métronomiques, effets sonores et samples.

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Blue Sky Mining

Blue Sky Mining

Dans la droite ligne de « Diesel and Dust », le « Oil » sort ce deuxième chef-d’ouvre. Un disque parfait musicalement et militant comme l’est toujours le groupe depuis ses début (défense des minorités ethniques ou prolétariennes, dénonciation du capitalisme sauvage, écologie…).

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Bossanova

Bossanova

Moins anguleux, plus construit que les précédents albums, Bossanova présente une image différente des Pixies. Retour plus évident à leurs sources sixties… Les inconditionnels de « Surfer Rosa » et « Doolittle » s’y retrouveront moins. Mais dans tout cela l’univers étrange de Black Francis prend un relief considérable.

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Brick by Brick

Brick by Brick

Depuis l’époque des Stooges le personnage est l’une des figures parmi les plus marquantes du rock. Si la qualité de la discographie solo d’Iggy Pop est un peu aléatoire, assez largement réservée aux adeptes inconditionnels, il renoue, en 1990, avec la fantastique réussite de ses débuts (« Lust for Life », « The Idiot »). Hasard ou coïncidence significative, il confie la production de « Brick by Brick » à un acteur historique du rock de Detroit, Don Was.

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Charmed Life

Charmed Life

Le sommet discographique de Billy Idol : une voix totalement maîtrisée, une production absolument parfaite (pour un coût parmi les plus importants de toute l’histoire du rock !)… A retenir, par exemple, la version très musclée du « L.A. Woman » des Doors.

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Cowboys From Hell

Cowboys From Hell

Les riffs hachés, plein de surprises, du guitariste (virtuose) Dimebag Darrell – atout meurtrier du groupe ! – vont imposer Pantera comme l’un des chefs de file du thrash de la nouvelle décénie. « Cowboys From Hell » marque indéniablement l’accession au statut de leader pour ce groupe d’abord influencé par Kiss, Metallica et Megadeth. « Vulgar Display of Power », l’album suivant, en sera la grande confirmation !

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Dust My Broom

Dust My Broom

Surnommé « The King of the Slide Guitar » pour son habilité au bottleneck, Elmore James en l’espace d’un titre devint une des grandes figures emblèmatiques du Chicago Blues. Le titre « Dust my Broom » qu’il reprend de Robert Johnson en 1951 devient un standard incontournable que tout bluesman intègre alors à son répertoire de Muddy Waters à Freddie King jusqu’aux anglais Fleetwood Mac et Yardbirds… Chroniqué par Pierre-André Bague

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Empire

Empire

Queensrÿche avait déjà créé l’événement avec « Operation: Mindcrime », l’un des albums marquants du hard des années 80. Avec « Empire », et toujours dans la veine conceptuelle, le groupe de Seattle atteint le sommet de son art. Croisement entre Iron Maiden et Pink Floyd : la manipulation génétique n’a rien de scandaleux et se révelle même des plus intéressantes !

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Family Style

Family Style

L’idée d’un album commun trottait dans la tête des deux frangins Stevie Ray & Jimmie Vaughan depuis des années. Finalement le projet voit le jour en 1990. Les compositions sont éclectiques et vont du blues « Brothers », jazz « Hillbillies from outerspace », rockabilly « Hard to Be », funk « Telephone Song » et même soul « Tick Tock ». L’album sort en septembre 1990, soit quelque semaines après l’accident d’hélicoptère tragique qui coûta la vie à Stevie Ray Vaughan. « Family Style » deviendra par la suite un véritable succès populaire. Chroniqué par Pierre-André Bague

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Fresh Evidence

Fresh Evidence

Dernier album de son vivant, « Fresh Evidence » marque le retour de Rory Gallagher au blues… musique qu’il avait quelque peu délaissée dans les 70’s, à partir de l’album « Photo Finish », au profit d’un rock de plus en plus brut. « Fresh Evidence » clos en beauté la carrière du guitariste irlandais qui décèdera 5 ans plus tard des suites de complications lors d’une greffe du foie. Chroniqué par Pierre-André Bague

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I Do Not Want What I Haven't Got

I Do Not Want What I Haven’t Got

Tandis que ses prises de positions radicales heurtent une grande partie du public rock, Sinéad remporte un succès considérable avec ce second album et la splendide de reprise de « Nothing Compares 2 U » de Prince (un mois n°1 aux USA). La chanteuse, révoltée contre tout ce qu’elle considère comme forme de misogynie, refuse à l’époque quatre nominations aux Grammy Awards, un plateau télé… et de chanter l’hymne américain dans le New Jersey !

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In a Priest Driven Ambulance

In a Priest Driven Ambulance

Après leurs débuts souvent très expérimentaux, les Flaming Lips trouvent une certaine stabilité et publient une première oeuvre essentielle et brillante, proche de l’album concept, où le chanteur-leader Wayne Coyne règle un contentieux obsessionnel avec la religion. Le groupe bénéficie alors de l’excellente guitare de Jonathan Donahue, qui fondera peu de temps après Mercury Rev.

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Missing...Presumed Having a Good Time

Missing…Presumed Having a Good Time

Après le succès phénoménal de « Brothers in Arms » (20 millions d’albums vendus, n° dans 21 pays simultanément), Mark Knopfler prend un peu de distance d’avec Dire Straits. Il se fait plaisir, multiplie les collaborations, se fait inviter sur de nombreux albums, se lance dans la production… Il forme en 1989 The Notting Hillbillies, qui enregistre ce seul album aux accents country traditionnels.

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No Depression

No Depression

Au moment où Nashville fait dans le lustre et la sophistication, Uncle Tupelo met un coup de pied dans la fourmillière en proposant une fusion entre la bonhomie originelle de la country et la hargne du punk rock. Les milieux underground américains adhèrent aussitôt, « No depression » devient un slogan (et le titre d’un magazine)… Un succès qui s’appuie – c’est tout nouveau à l’époque – sur un site web et le réseau internet.

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No Fences

No Fences

Garth Brooks est un précédent phénoménal au début des années 90 : il est, avec cet album, le premier artiste country de l’histoire à devenir multi-platinium. Les puristes du genre ne lui pardonne guère alors ce succès « populaire » et commercial. Mais Brooks contribue évidemment à susciter un regain d’intérêt pour ce fond musical très typiquement américain.

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Persistence of Time

Persistence of Time

Généralement considéré comme l’autre sommet discographique du groupe (avec Among the Living), Persistence of Time va pourtant être un échec commercial. Le groupe est alors distancé chez les adeptes du genre par les amis/concurents Metallica. Curieusement, l’une des grandes réussites de l’album est « Got the Time », une reprise de Joe Jackson.

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Pills 'n' Thrills and Bellyaches

Pills ‘n’ Thrills and Bellyaches

La réussite et le succès phénoménal de cet album constituent l’un des événements majeurs de l’année !… Avec son immense brassage d’idées et de styles différents, ce sommet d’Happy Mondays reste résolument rock. Le groupe va très nettement décliner aussitôt après et disparaître, mais son influence sur la brit-pop d’Oasis et Blur est évidente.

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Pod

Pod

Tandis que Kim Deal fait toujours partie des Pixies, elle sort avec son propre groupe ce premier album qui se vend mieux de « Bossanova ». Ce succès a le goût d’une revanche et Black Francis se sent particulièrement concerné. Il confirme en tous cas le talent d’auteur-compositeur de Kim… un talent sans doute trop peu exploité par les Pixies !

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Reading, Writing and Arithmetic

Reading, Writing and Arithmetic

Promis par la critique à un bel avenir qui n’arrivera jamais, les Sundays laisse tout de même dans l’histoire la trace de ce premier album très réussi qui grimpe à sa sortie à la 4ème place des ventes en Angleterre. Son successeur, « Blind », aura aussi un certain retentissement. Le groupe entrera ensuite dans une longue période de confidentialité : Harriet Wheeler, remarquable chanteuse, et David Gavurin, le guitariste, se marient, font un enfant… et visiblement se satisfont parfaitement d’une existence discrète loin de toute vie publique !

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Ritual de lo Habitual

Ritual de lo Habitual

Incontestable sommet d’un groupe à la carrière météorique… un très grand cru californien. La vague funk rock est naissante, mais « Ritual de lo Habitual » ne se limite pas à cela, installant aussi quelques climats saisissants. Peu de temps après sa sortie, le guitariste Dave Navarro partira rejoindre les Red Hot, des proches voisins géographiquement, et surtout de très proches parents artistiques et musicaux. Farrell, lui, fondera Porno For Pyros.

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Rust in Peace

Rust in Peace

Accro à l’héroïne, Mustaine passe au bord du gouffre. Une cure de désintoxication le remet en selle et « Rouille En Paix » (!), avec un changement de personnel au sein du groupe, sonne comme l’album de la renaissance. Comme Metallica à la même époque, Megadeth accuentue son côté progressif, complexifiant les rythmiques… Un album impressionnant, qui culmine avec le fameux « Hangar 18 ».

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Set

Set

Super star au Sénégal et géant de la musique africaine moderne, Youssou N’Dour est découvert par le public rock grâce à ses participations aux albums de Paul Simon (« Graceland ») et surtout Peter Gabriel (« So » et « Passion »), dont il devient une sorte de protégé. Après l’énorme travail accompli dans son pays d’origine, son premier album solo, « Nelson Mandela » et un révélation en 86… et « Set » un grand sommet !

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Shake Your Money Maker

Shake Your Money Maker

Avec son guitariste façon Keith Richards et son chanteur façon Rod Stewart (les frères Rich et Chris Robinson), Les Black Crowes d’Atlanta ressuscitent une musique totalement hors des modes en ce début des années 90. Pas vraiment innovant donc, mais une rock terriblement efficace dans la grande tradition southern qui trouve aussitôt un public considérable.

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Some Friendly

Some Friendly

Les Charlatans anglais – à ne pas confondre avec leurs homonymes-ancêtres californiens des années 60 – sont, après les Happy Mondays et Stone Roses, les grands représentants de la scène Madchester (de « Manchester »)… Un premier album aux rythmiques répétitives et mélodies monocordes, qui flirte avec l’étrange (qui pourrait être inspiré tout entier du seul « Tomorow Never Knows » des Beatles !) et deux hits anglais : « The Only One I Know » et « Then ».

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Songs For Drella

Songs For Drella

Le disque de l’improbable réunion. Lou Reed retrouve John Cale, son « meilleur ennemi » (il lui en aura toujours fallu un). C’est que la cause est de taille : un hommage à Andy Warhol, premier mécène du Velvet, récemment disparu. Co-écrit, co-produit, un album touchant et réussi qui sera suivi d’une (encore plus improbable) tournée de reformation du Velvet au grand complet !

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Stick It to Ya

Stick It to Ya

Influencé d’abord par Def Leppard, Slaughter (du nom de son chanteur) se place en concurent direct de Bon Jovi sur le segment d’une pop metal plutôt formatée et commercialement efficace. Mais rien à redire, le groupe fait preuve d’intégrité. Et, tandis que l’on reproche à d’autres de faire le chemin inverse, il quittera en 94 sa major d’origine pour un label indépendant. « Stick It to Ya » est un album soigné et parfaitement réussi.

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The Complete Recordings

The Complete Recordings

Il aurait, dit-on, vendu son âme au diable afin d’obtenir une virtuosité sans égal. Avec seulement 27 ans d’existence et une vingtaine de morceaux enregistrés, Robert Johnson aura marqué le blues au fer rouge et inspiré toute une génération de guitaristes, des bluesmen Muddy Waters, Elmore James… aux anglais Eric Clapton, Led Zeppelin, Rolling Stone… Cette compilation regroupe l’intégralité de cette légende du blues. Chroniqué par Pierre-André Bague

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The La's

The La’s

Les La’s participent au début des années 90 au retour en grâce de la pop britanique sixties. Les voix, les choeurs et les sons de guitares sont directement inspirés des Hollies, Small Faces ou Beatles. Cet album éponyme, incluant les deux premiers singles du groupe, « Way Out » (87) et « There She Goes » (88), est un succès. Lee Mavers, le leader de la formation, rentre en studio aussitôt après, mais jamais rien d’autre ne sortira !

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Vegetarians of Love

Vegetarians of Love

Punk en 1975, Geldof évolue ensuite vers une musique aux accents dylaniens dont ce disque (son meilleur) est représentatif. En 84 il est l’initiateur du Band Aid qui rassemble des pop stars pour une croisade humanitaire (le single « Do They Know It’s Christmas » est la plus grosse vente anglaise de tous les temps). Il organise l’année suivante le fameux Live Aid (et sera nomminé pour les Nobel !). Il récidive 20 ans après avec le gigantesque Live 8 !

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Violator

Violator

Une formule électro-pop dorénavant parfaitement maîtrisée… Le groupe va exercer une influence importante sur la house, mais plus généralement aussi sur nombre de groupes des années 90 : Smashing Pumpkins, Air, Placebo, Tricky…

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X

X

Le dernier album essentiel d’INXS, dont les prestations scéniques sont alors tout à fait remarquables… En 1997, Michael Hutchence, son chanteur emblématique, disparaît (suicide dont la thèse a été contestée) et avec lui l’une des très belles voix de l’histoire du rock.

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