Top Albums Rock
Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry\\\'s standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. It was popularised in the 1960s with the release of Letraset sheets containing Lorem Ipsum passages, and more recently with desktop publishing software like Aldus PageMaker including versions of Lorem Ipsum.
All Is Dream
Les nouveaux fans de Mercury Rev, révélation de fin de siècle, avaient tout à craindre du bug de l’an 2000 : « All Is Dream » appaise l’affreuse angoisse en s’inscrivant dans la veine de l’immense « Deserter’s Songs » !… S’il surprend moins que son prédécésseur, cet album est un grand moment de pop symphonique. Ca rappelle parfois McCartney, Neil Young quand il se fait majestueux, ou bien sûr, dans le genre, les Moody Blues.
Aqui, Ali, em Qualquer Lugar
Les reprises des Beatles sont évidemment légion… Dans le style latino, « Tropical Tribute to the Beatles » (1996) restait jusque là comme une référence intéressante mais fleurait parfois le collage artificiel. Rita Lee (ex-Mutantes) échappe ici à ce travers, on s’en demande même si Lennon et McCartney n’avait pas du sang brésilien !… Un album tout en finesse et plaisant de la première à la dernière seconde.
They Go to the Woods
Les deux frères Herman Düne (André et David) nés de père français et de mère suedoise sont des icones du mouvement anti-folk qui se revendique du punk tout en utilisant des guitares acoustiques et des textes elaborés. Ce troisième album, largement inspiré de Sonic Youth et Neil Young, révèle enfin le groupe qui reste cependant un habitué des petites salles. Chroniqué par Jérôme
Each One Teach One
Le combo est typiquement celui d’un groupe de reggae jamaïcain, mais celui-ci est… californien ! Harrison Stafford (leader et guitariste) a fondé Groundation en 1998 avec des camarades (Marcus Urani, claviers et Ryan Newman, basse) de l’université de jazz, leur première influence. Avec ce deuxième album, le groupe s’inscrit dans la lignée des meilleurs groupes et musiciens du genre tels que Steel Pulse, Toots & the Maytals ou encore… Bob Marley & The Wailers. Chroniqué par Jérôme
Gorillaz
Depuis les années 80 et le fameux Spinal Tap on connaissait le concept du groupe virtuel, Gorillaz reconduit l’expérience avec, cette fois, le cinéma d’animation. Un projet vidéo, avec le producteur hip-hop Dan « the Automator » Nakamura et le dessinateur de B.D. Jamie Hewlett, et une construction musicale solide, fraîche et originale tissée par Damon Albarn (Blur), Miho Hatori (Cibo Matto), Tina Weymouth et Chris Frantz (Tom Tom Club).
Love and Theft
A l’aube du 21ème siècle la légende est toujours vivante et « Robert Zimmerman » sort soudain – à la surprise générale – ce que la critique s’accorde généralement à considérer comme son meilleur album depuis « Blood on the tracks » !
Wake Up and Smell the Coffee
Dernier album avant la séparation du groupe, « Wake Up and Smell the Coffee », bien que ne comprenant pas de titre marquant tel que « Zombie » ou « Dreams » maintient le niveau atteint avec « To The Faithful Departed ». La jaquette rappelle celle du premier album de Pink Floyd sans Waters, « A Momentary Lapse of Reason » car il s’agit du même designer, Storm Thugerson. A noter l’excellente reprise d’Elvis Presley « In the Ghetto » dans cette version bonus de l’album. Chroniqué par Jérôme
Dog in the Sand
Sans doute le meilleur album de Frank Black depuis « Teenager of the Year » et depuis qu’il a entamé une collaboration (plutôt dénigrée par les fans) avec les Catholics. Une rythmique souvent lente et lourde, parfois bleusy, installe des climats intéressants… qui interdisent, en tous cas, d’affirmer que la période la plus créative de Black appartient résolument au passé.
Vespertine
Un album très soft et tout en subtilité qui surprend certains adeptes… Si Björk semble se poser un peu après la musique du film « Dancer in The Dark » où elle fait ses débuts remarqués d’actrice, elle n’en poursuit pas moins sa route et l’exploration d’un univers musical qui lui est propre. Elle marie en tous cas avec succès les sonorités acoustiques à l’électronique.
You Had It Coming
Jeff Beck n’aura donc jamais de cesse d’étonner et de défrayer la chronique ! Cette fois ci la surprise vient d’une rencontre surprenante entre le genre de prédilection du maître : le blues rock et … la drum’n’bass ! L’idée peut paraître saugrenue mais l’exploration de ce genre musical né en Angleterre dans les années 90 par l’un des plus grands guitaristes de tous les temps ne pouvait offrir que de bonnes choses. Le croisement des guitares rock et des sonorités métalliques prouve que l’on a pas fini d’inventer le rock ! Chroniqué par Jérôme
La Nòvia
Grand explorateur de la planète musicale, Kawabata Makoto, à la tête du « collectif spirituel » Acid Mothers Temple, s’ (nous) offre ici un étonnant trip Occitan, en Grateful Dead (façon « Anthem of the Sun ») hantant les flancs boisés du Mont Lozère !… C’est juste l’une des multiples productions hallucinées (et hallucinantes !) de ce groupe qui n’en finit pas de revisiter les grands classiques du psychédélisme, de Terry Riley, John Cage, ou du Kraut Rock.
De Stijl
Avec ce deuxième album le duo de Detroit expose sa passion pour le blues avec les excellentes reprises « Death Letter » de Son House et « Your Southern Can Is Mine » de Blind Willie McTell, et aussi montre par moment son côté Folk comme sur « Jumble, Jumble », le tout à la sauce garage rock bien sûr… « De Stijl » est souvent considéré par les fans comme une pièce maîtresse de la carrière du groupe. Jack White a voulu avec cet album montrer le parallelisme du mouvement artistique hollandais des années 30 « De Stijl » avec le blues et le folk de la même époque. Chroniqué par Pierre-André Bague
Blues Masters: The Very Best of T-Bone Walker
T-Bone Walker, de son vrai nom Aaron Thibeault Walker, était un pionnier du blues électrique. Avec un jeu en single note, une voix sensuelle et une classe incroyable il est l’influence principale de B.B. King. Il laisse au blues les trois grands standards que sont « Mean Old World », « Stormy Monday », « T-Bone Shuffle ». Outre ses talents de guitariste et de compositeur, T-Bone Walker est connu pour sa gestuelle scénique (guitare dans le dos, derrière la tête ou jouée avec les dents…), une gestuelle qu’un certain Jimi Hendrix reprendra à son compte quelques années plus tard… Chroniqué par Pierre-André Bague
Renegades
Avec le temps c’est devenu habituel, presque une tradition : les grands artistes enregistrent un jour un album de reprises (pour RATM, ce sera le dernier). Les meilleurs sont toujours ceux où, comme ici, on assiste à une totale appropriation du matériel… Dylan, Rolling Stones, MC5, Stooges, Devo, Springsteen et les rappeurs plus récents : une sorte d’hommage au rock rebelle… celui des « renégats » ?!
R
« R » confirme (logiquement) l’orientation expérimentale affichée par les ex-Kyuss sur leur premier album. Les guitares souvent heavy portent des mélodies dansantes ou aériennes. Des moments plus noisy sont également présents. L’ensemble est chaleureux, plutôt grunge psychédélique (la participation de Mark Lanegan n’y est sans doute pas étrangère). Des structures et des rythmes étonnants… ça sonne frais, nouveau et intéressant !
No Name Face
Premier album du groupe, « No Name Face » étonne par sa maturité pour un groupe aussi jeune. Porté par la voix de Jason Wade (alors âgé de 20 ans), que l’on pourrait comparer à Eddie Vedder de Pearl Jam, Lifehouse propose un son pop/rock somme toute classique mais qui contient une certaine profondeur. L’écriture intelligente et poétique de Wade, bien que proche des préocupations de l’adolescence (la recherche de soi etc.) font sortir Lifehouse du cliché teen-pop. Chroniqué par Jérôme
Veni Vidi Vicious
Les Hives sur un rythme un peu moins effréné restent tout aussi bons, « Veni Vidi Vicious » surpasse même « Barely Legal », parce que plus varié, parce que plus personnel. Le groupe lorgne ici vers les origines du rock avec des accroches à la Beatles façon « Twist and Shout » (« shout » surtout en fait :-)… Un superbe album sans la moindre faille et bourré d’énergie !
Silence Is Sexy
Sorte de dieux vivants de l’industrial, présents sur le devant de la scène depuis plus de 20 ans à la sortie de cet album, les Einstürzende Neubauten prouvent une fois encore qu’ils ne se reposent pas sur leurs lauriers. Produisant une musique toujours aussi dérangée (et dérangeante…?), ils proposent dans ce « Silence Is Sexy » un ensemble construit alternant morceaux très calmes proche du Dark Ambiant et d’autres très marqués par l’indus. Chroniqué par Jérôme
White Pony
« White Pony », c’est un grand album… où Deftones choisit résolument d’être Deftones, indépendamment du tiroir dans lequel on pourrait chercher à le ranger. Le groupe continue à souffler le chaud et le froid : du metal chauffé à blanc et des climats paisibles. Côté metal, la marge novatrice est étroite, la concurence est rude, aussi, c’est dans les titres calmes qu’ils se fait le plus surprenant… Un album créatif et envoûtant !
Thirteen Tales from Urban Bohemia
Un tantinet poseurs, avec une envergure de stars, capables du meilleur comme du pire (des longueurs expérimentales soporifiques en concert), The Dandy Wharhols proposent le meilleur, justement, avec ce troisième album… Une étonnante aptitude à développer des thèmes hypnotiques et répétitifs infiniment accrocheurs.
Parachutes
Le grand retour de la pop britanique, initié dans les années 90 par Blur, Oasis ou Travis, se confirme. Coldplay, avec des ambitions plutôt mesurées au départ, ne visait sans doute pas l’immense succès qu’il allait connaître. Un groupe plutôt tranquille, héritier de Dylan, Neil Young et plus récemment des Stones Roses ou de My Bloody Valentine…
Riding With the King
Une collaboration entre deux si grands noms du blues ne peut que suciter la passion ou au moins l’intêret. Clapton, qui joue aussi ici le rôle de co-producteur, semble s’incliner quelque peu devant le King qui impose son style et le coffre de sa voix. Reprenant bon nombre de ses plus gros succès (« Ten Long Years », « When My Heart Beat Like a Hammer »…), le roi du blues prouve qu’il est toujours en forme à 74 ans !… Chroniqué par Jérôme
A New Day Yesterday
Jeune prodige de la guitare, qu’il commence à apprendre à 4 ans, il fait la première partie de B.B. King à 11 ans et formera son premier groupe à 14 ans avec le fils du bassiste du Allman Brothers Band. Sur son premier album solo Joe Bonamassa mélange ses influences… Cream, John Mayall & the Bluesbreakers, ainsi que Rory Gallagher dont la reprise de « Cradle Rock » figure sur ce premier opus. Un premier disque réussi qui le place en digne héritier de Stevie Ray Vaughan et de Rory Galagher. Chroniqué par Pierre-André Bague
Antony and the Johnsons
Originaire de Californie, Antony connaît un choc en tombant sur la pochette du premier Culture Club où il reconnaît en Boy George l’image de sa propre sensibilité et de son ambivalence sexuelle. Installé à New York, il collabore avec Lou Reed dans les années 90. Son premier album avec les Johnsons, formation intégrant des instruments classiques, est une originalité… Une émotivité exacerbée où la mélancolie frise perpétuellement l’explosion de joie.