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Garbage
En 1994, quelques amis se retrouvent pour un travail en studio autour du batteur-arrangeur Butch Vig, le producteur de « Nevermind » (Nirvana). Ils décident de donner corps à l’expérience et prennent le nom de Garbage. Le groupe tire son originalité d’un équilibre parfait entre la rythmique techno-pop de Vig et une pop post-grunge des autres membres, notamment la chanteuse Shirley Manson, fan de Siouxsie, Chrissie Hynde et… Billie Holiday !
Niandra Lades and Usually Just a T-Shirt
John Frusciante avait réalisé un rêve en rejoingnant, en 1988, les Red Hot dont il était fan. Il accompagne leur couronnement mondial, mais disjoncte soudain et quitte le groupe en pleine tournée, en prise avec de sévères problèmes de drogue. Il s’enferme dans son home studio en 95 et commence à enregistrer seul ce premier album obscur… Une approche minimaliste, résolument lo-fi, et des approximations rythmiques et mélodiques rappelant Syd Barrett ou celles, plus étudiées, du délirant Captain Beefheart.
Foo Fighters
Alors qu’il est encore le batteur de Nirvana, Dave Grohl enregistre chez lui des maquettes de ses propres compositions. Après la mort de Kurt Cobain et la dissolution du groupe, il fonde les Foo Fighters et publie avec ce premier album l’essentiel de ce travail personnel. On retrouve les ingrédients qui firent le succès de Nirvana, une sensibilité punk, des guitares heavy et de jolies mélodies.
King For A Day, Fool For A Lifetime
Faith No More élargit encore sa palette musicale avec cet album considéré par beaucoup comme un sommet. Metal, funky, jazzy (voire un brin latino « Caralho Voador » !)… un grand disque à classer soigneusement sur l’étagère des inclassables en attente !
Elastica
Formé autour de l’ex-chanteuse de Suede Justine Frischmann, compagne à l’époque de Damon Albarn de Blur (mais est-ce bien important ?! :-), Elastica connaît un gros succès avec ce premier album qui recycle énergiquement punk et new wave. Les accusations de plagiat (Wire) qui vont jusqu’aux procès font date !… mais on pourrait dire la même chose des Beach Boys copiant Chuck Berry ou Led Zeppelin Willie Dixon, alors : quand la musique est bonne…!
Not a Pretty Girl
Avec un support instrumental minimum (un percussioniste, une chanteuse), Ani DiFranco assume son folk urbain, énergique et nerveux. Les thèmes abordés ici sont très variés, des grandes questions sociales (la peine de mort, l’avortement) aux préocupations plus intimistes comme l’amour ou l’infidélité. Le langage est parfois cru, graveleux, mais aussi imagé. L’introspection n’est pas absente et l’ensemble atteste surtout d’une belle intégrité artistique et humaine.
20 Mothers
Julian Cope est de retour et cette fois, il a un certain nombre de nouvelles versions, dont une de son projet salué Peggy Suicide. C’est super de le revoir avec une sortie aussi excellente.
L’album est une rétrospective de la vie de Julian Cope, de sa naissance à nos jours.
Il commence par la chanson titre de l’album, »20 Mothers », qui parle de »la mère qui n’est pas à moi ». De là, il revisite tour à tour chaque année de sa vie, notamment ses souvenirs d’enfance et ses premiers souvenirs de musique. Au fur et à mesure que l’album avance, il devient adolescent et tombe amoureux de la musique pop.
Les trois dernières chansons de l’album revisitent la vie d’adulte de Cope et contiennent certaines de ses réflexions les plus personnelles.
’20 Mothers’ est un album diversifié avec de nombreuses influences différentes. Une nouvelle attestation de ses talents. Il prend l’influence de Syd Barrett, mais aussi d’autres artistes.
Booty and the Beast
Avec son premier album pour une « vraie » maison de disque (!), le guitariste-chanteur new yorkais, originaire du Bronx, prend envergure considérable. Popa Chubby n’a visiblement pas la prétention d’être un puriste du blues, il s’en sert de base pour développer sa propre créativité, il y mêle d’autres sources, la soul toujours, le jazz parfois, et un certain esprit punk hérité de la musique de son adolescence au milieu des années 70.
Exit Planet Dust
Le duo Tom Rowlands et Ed Simons, connu sous le nom de Chemical Brothers, créé au milieu des années 90 un précédent notoire : pour la première fois des DJ partent avec succès à la conquête des grandes scènes rock !… Ils ont la culture pour, avec dans leurs références Kraftwerk, My Bloody Valentine, les Smiths, Jesus & Mary Chain, mais aussi Public Ennemy. Leur premier album propose donc une phénoménale fusion dance-rock-rap.
It’s Great When You’re Straight… Yeah
Le retour au premier plan du chanteur Shaun Ryder, au plus bas et totalement sous l’emprise de multiples drogues au moment de la dissolution d’Happy Mondays, est considéré comme l’une des résurections les plus étonnantes de l’histoire du rock !… Deux années de travail dans l’ombre sont nécessaires pour la genèse de ce nouveau groupe et ce premier album à la densité extraordinaire… un chef-d’oeuvre groovy-rap totalement envoûtant !
Post
Obstinée, méthodique, le petit troll islandais devient une artiste majeure de la décénie. Björk se donne les moyens de ses ambitions, en plus de Nellee Hooper, elle s’entoure ici de Graham Massey (808 State), Howie B. et Tricky. Le magistral « Army of Me » ouvre un album à tonalité plus électronique que le précédent. « It’s Oh So Quiet », « Hyper-Ballad » et « Isobel » sont de gros succès.
Alice in Chains
En 1994 le mini CD « Jar of Flies » se classe n°1 au USA, ce qui est une première dans le classement albums. Mais des rumeurs circulent. Le chanteur Layne Staley serait accro à l’héroine. Les musiciens forment par ailleurs un super groupe avec des membres de Screaming Trees et Pearl Jam. Cet album arrive donc comme une surprise… surprise de taille, par qu’il marque un remarquable aboutissement. Ce sera cependant le chant du cygne, puisque la dernière sortie du groupe avec du matériel entièrement neuf.
Weezer (Blue Album)
Dans le sillage des Pixies, et au sein d’un courant post grunge, Weezer est l’un des groupes les plus populaires aux USA au milieu des années 90. Produits par Ric Ocasek (Cars), ils marquent le grand retour en grâce de la pop, echo outre-Atlantique de la Britpop européenne. Mélodies simples et grosses guitares, une formule accrocheuse…
Troublegum
Therapy? exploite une veine musicale située entre Metallica et Nirvana, voire Joy division (la reprise de « Isolation »). La guitare d’Andy Cairns est metal, sa voix et son sens mélodique plutôt pop. Cette dualité n’aide pas à situer précisément un groupe qui semble constamment se chercher (le point d’interrogation serait-il emblématique ?!). Chacun de ses albums apparaîtra de fait comme une remise en cause… mais « Troublegum », une belle réussite, en est sans doute le grand sommet.
Dog Man Star
Bien que très attendu après le fantastique succès du premier album, « Dog Man Star » passe un peu (injustement) dans l’ombre des concurents Oasis et Blur. C’est pourtant, comme son prédécesseur, un parfaite réussite, une oeuvre majestueuse… Le tandem Brett Anderson (chant) – Bernard Butler (guitare) va exploser pendant l’enregistrement et Butler quitte le groupe avant la fin des séances.
Purple
Son premier album, paru en septembre 92, avait été un gros succès mais avait aussitôt entraîné les foudres de la critique rock qui accusait Stone Temple de plagier Nirvanna, Soundgarden, Alice in Chains ou Pearl Jam… et puis un groupe alternatif qui remplit des stades c’est forcément suspect ! « Purple » (n°1 aux USA dès sa sortie !) confirme pourtant que le quatuor de San Diego tient la route, se montre créatif et même plutôt envoûtant avec ses alternances de guitares heavy et de climats acoustiques.
Superunknown
Le grand sommet de Soundgarden !… Entre punk intello et riffs de guitare très « Led Zep », le groupe propose un ensemble remarquable qui tient aussi du néo-psychédélisme. Le chanteur Chris Cornell est au top de sa forme… le son est énorme… Bref, un album considéré à juste titre comme un chef-d’oeuvre !
Pisces Iscariot
Le 3ème disque des « Citrouilles Fracassées » est déjà une compilation… non pas des deux premiers albums, mais une collection de 14 singles, live ou inédits, ce qui en dit long sur l’exceptionnelle créativité de Billy Corgan. Ce dernier s’affirme aussi comme un guitariste parmi les plus fins des années 90. Le groupe cite, au détour, quelques « ancêtres » : Fleetwood Mac (« Landslide ») et les Animals (« Girl Named Sandoz »).
Seal (2)
Avec une maturation évidente (trois ans pour paufiner ce second album) Seal se fait très touchant. Sa voix légèrement rauque, des choeurs et des arrangements à la fois subtiles et riches, crééent un ensemble de toute beauté. On relève deux invités de marque : Jeff Beck glisse discrètement sa guitare et Joni Mitchell, dont Seal est un grand fan, chante en duo « If I Could ».
His ‘n’ Hers
Pulp existe depuis le début des années 80 : long parcours dans la pénombre, et puis soudain (en signant avec une major) c’est l’explosion et le groupe devient brusquement l’un des leaders les plus en vue de la britpop ! Le monde découvre la personnalité originale de Jarvis Cocker, être tourmenté au culot monstre et au franc-parler radical : une évidente pop star… qui prend systématiquement le star système à contre-pied !
Last of the Independents
Après une parenthèse de plusieurs années et des changements de personnel, cet album signe le retour de Chrissie Hynde et des Pretenders. Un disque vraiment du meilleur niveau qui n’ajoute cependant rien de fondamental à la déjà belle carrière du groupe.
Dummy
Portishead, le duo Geoff Barrow (Programmateur-batteur-DJ) et Beth Gibbons (chanteuse), auquel s’ajoute la guitare d’Adrian Utley, est l’un des grands popularisateurs du trip-hop, nouvelle tendance musicale qui intègre des éléments hip-hop (samples, rythmique, scratches) à une atmosphérique jazzy et synthétique. Ce premier album, mélancolique et suave, est une pure merveille.
The Division Bell
Le deuxième album après le départ de Roger Waters apparaît comme une réelle volonté du groupe de jouer à nouveau ensemble contrairement à « A Momentary Lapse of Reason ». Le son rappelle les premiers albums des Floyds avec Gilmour et leurs envolées lyriques sur des tempos lancinants… et ouvre également sur ce que fera le guitariste en solo par la suite… ! Chroniqué par Jérôme
Wildflowers
Trois ans après « Into The Great Wide Open », nouveau chef-d’oeuvre de Tom Petty. D’une autre nature cette fois, avec une texture musicale extrêmement dépouillée. Ca démarre avec une ballade folk, ça se diversifie. Des mélodies magiques et des guitares brillantes… Ca sonne simple et beau comme le « Harvest » de Neil Young !