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Second Toughest in the Infants
Deux ans et quelques mois après la sortie de « Dubnobasswithmyheadman », un peu moins chanté, un peu plus électronique, « Second Toughest in the Infants » est une seconde réussite. Mais l’événement d’alors est ailleurs : le single « Born Slippy » (qui ne figure pas sur l’album) fait un carton et sera un peu plus tard l’un des titres phares de la B.O. du film Transpotting.
Millions Now Living Will Never Die
Autour du travail de son batteur-producteur, John McEntire, Tortoise construit de fabuleux univers musicaux. L’interaction des instrumentistes est un modèle du genre. On pense inévitablement au krautrock, à l’ambient, aux expérimentations électroniques minimalistes et cool jazz du passé. Mais Tortoise est bien un groupe du présent, un indispensable essentiel (pléonasme volontaire !) du rock indie.
Gone Again
Après une nouvelle pause discographique, la grande rockeuse est de retour. Marquée par plusieurs décès dans son entourage, dont celui de son mari Fred Smith (MC5), elle produit cet album – son meilleur peut-être depuis « Easter » – à l’ambiance plutôt sombre. Elle est entourée ici, notamment, par John Cale (Velvet) et Jeff Buckley.
Stoosh
Tandis que l’Angleterre retrouve le charme des mélodies pop d’antan, Skunk Anansie déboule au mileu des années 90 avec une rage toute nouvelle. Le quartet multi-racial est emmené par Skin, sa chanteuse black à tête rasée. Pour donner forme au contenu musclé et politisé de ce second album le groupe fait appel à Garth Richardson, le producteur de Rage Against The Machine.
Roots
Roots marque certainement l’apogée de Sepultura. En gardant ses connotations « World » (participation des Indiens Xavantes et du percussionniste Carlinhos Brown), le groupe retrouve sa vitesse, la fusion est parfaitement consommée. C’est aussi la fin d’une époque puisque Max Cavalera va partir (pour former Soulfly)… Sepultura reste une référence incontournable du death et du black metal des années 90.
Dust
Screaming Trees joue de malchance avec l’histoire : leurs premiers albums étaient trop précosses, les derniers arrivent alors que leurs petits copains de Seattle sont devenus d’énormes stars et occupent le terrain… Mais quel talent, quel groupe ! « Dust » est une merveille, solide comme du bon vieux rock, mélodique, incluant aussi quelques originalités discrètes (sitar indien sur « Halo of Ashes »).
Archaeology
Au moment où Apple publie le premier coffret « Anthologie » des Beatles, en 6 CD, les Rutles remettent le couvert avec… « Archaeology » ! Eric Idle n’est plus là, mais l’humour et les textes décalés de Neil Innes sont proprement irrésistibles. La qualité artistique est également au rendez-vous, et certains commentateurs n’hésitent pas à dire au moment de la sortie de cet album qu’il est meilleur que ce qu’aucun vrai Beatle n’ait réalisé depuis des décénies !
Herzeleid
Avec ses rythmiques répétitives, à la limite de la Techno, ses envolées lyriques au clavier, et ses riffs de guitare très lourds, « Herzeleid » fait découvrir au monde entier le groupe qui va devenir la référence de l’industrial-metal allemand. L’originalité de l’album fait de plusieurs chansons des hymnes du groupe en live (« Asche Zu Asche », « Du Riechst So Gut » et le très étonnant « Seeman »). Chroniqué par Jérôme
Good God’s Urge
Après la séparation de Jane’s Addiction en 91, son leader-chanteur Perry Farrell poursuit l’exploitation de la même veine musicale avec son nouveau groupe. Sur ce remarquable second album, à la tonalité générale plutôt folk-cool et spatiale, il invite ses copains de Red Hot Chili Peppers, le bassiste Flea et Dave Navarro (ex-Jane’s Addiction), et des membres de Love And Rockets.
Placebo
Tout d’abord remarqué par David Bowie, Placebo, avec la figure androgyne et emblématique de Brian Molko, connaît un début de carière sur les chapeaux de roue (premier album disque d’or en Angleterre). Une formule trio rock de base. Un excellent premier disque énergique, à mi-chemin de Nirvana et de Radiohead.
Moseley Shoals
Lorsque paraît son premier album en 1992, Ocean Colour Scene fait figure de has been complet ! Et puis Oasis déboule, Paul Weller en solo connaît un énorme succès… La voie médiatique est ouverte, et le groupe se retrouve sous les feux de la rampe au moment de la sortie de cet excellent album qui doit autant aux dinosaures (Kinks, Small Faces) qu’à des protagonistes plus récents du rock anglais comme Traffic.
High/Low
Après avoir tourné depuis 1988 sous le nom de « Because Because Because », Matthew Caws (guitare) et Daniel Lorca (basse) s’adjoignent les services du batteur Ira Elliot. Le groupe changent de nom et emporte l’adhésion de Ric Ocasek pour la production d’un premier album qui séduit aussitôt MTV et les college radio. Une formule énergique et proche du power-pop des années 70/80, et pas mal d’humour…
Antichrist Superstar
C’est avec ce troisième album (en considérant « Smells Like Children » comme un album) que Marilyn Manson se fait vraiment connaitre hors des USA. Le titre de l’album deviendra d’ailleurs son surnom. Album très satanique et gothique. Avec les titres phares « Antichrist Superstar », « The Beautiful People » et « Mister Superstar », il entre dans la légende des déjantés.
Where Did You Sleep Last Night
Rares sont les musiciens qui peuvent se vanter d’avoir eu une influence sur pratiquement toutes les musiques du XXè siècle… et Leadbelly en fait partie. Jouant du blues et du folk, c’est en prison qu’il est découvert par Alan Lomax de la bibliothèque du Congrès qui lui propose de le faire sortir pour l’enregistrer… Par la suite Leadbelly enregistrera pour d’autres maisons de disques, enrichissant sont répertoire de futurs standards incontournables que de nombreux artistes tel que Little Richard, Pete Seger, Bob Dylan, Led Zeppelin, Rory Gallagher, CCR, Nirvana… n’auront de cesse de proposer leur propres versions. Chroniqué par Pierre-André Bague
Golden Heart
Un album plutôt calme, souvent acoustique… une forte coloration celtique, mais aussi cajun, country-blues… des arrangements parfaits… Un disque magnifique et une grandiose leçon de guitare, dont Mark Knopfler est définitivement un grand maître.
The Score
Une formule rap-soul qui tranche à ses débuts avec la mouvance hip hop par l’utilisation de vrais instruments. Tandis que le premier album du trio Lauryn Hill – Wyclef Jean – Pras Michel passe inaperçu, « The Score » est une véritable bombe au succès phénoménal… Un éclectisme musical tous azimuts, un discours social et une production remarquable distinguent ce très bon album.
Beautiful Freak
Révélation californienne du milieu des années 90, Eels, le groupe de Mark Oliver Everett (alias « E »), assume totalement un retour à une pop concise et propre. Le groupe (souvent comparé à Beck) profite alors pleinement aux USA du soutien des radios alternatives… et de trois nominations aux « MTV Video Music Award » pour le clip du hit « Novocaine for the Soul ».
Route Manset
L’énigmatique Gérard Manset fascine, impressionne ses pairs… Ce très bon album hommage est réalisé à l’initiative de Cabrel et d’Alain Bashung. Onze artistes (Jean-Louis Murat, Nilda Fernadez, Cheb Mami, Françoise Hardy, Salif Keita, brigitte Fontaine…) chantent Manset. Réaction de l’intéressé : un brillant mutisme… mais il est vrai que tout autre signe aurait sans doute écorné la légende !
Viva! La Woman
Cibo Matto est constitué autour du duo féminin Miho Hatori/Yuka Honda, deux japonaises qui se rencontrent et travaillent ensemble à New York. Sur un fond trip-hop, le groupe mêle des éléments rap, jazz et pop. Influencé musicalement par Yoko Ono, Cibo Matto va tourner avec Sean Lennon (son fils) à la basse et Russell Simins, le batteur de Jon Spencer Blues Explosion. Lennon deviendra ensuite membre à part entière du groupe.
Guitar man
Un très bon exemple de ce que les « dinosaures du rock » peuvent produire de meilleur en s’inspirant de l’air du temps et en tirant profit de toutes les avancées techniques. J. J. Cale est aux manettes, joue de pratiquement tous les instruments, sans oublier, évidemment… la guitare ! pour un album absolument parfait.
Fashion Nugget
Une belle originalité de la seconde moitié des années 90… Cake décroche un hit underground, « The Distance », qui va largement dépasser le public branché des colleges américains. Pour le reste, le groupe propose un cocktail humoristique où dans la plus grande décontraction se croisent les styles les plus divers : clichés rock, rap et country, influences jazz, post-rock… et accessoirement rythmes de polka !
Take It from the Man!
Délicieusement rétro et délirant (on est heureux d’apprendre sur la jaquette du CD que son contenu est « STEREO » !), « Take It from the Man! » est un autre sommet représentatif du groupe, avec « Their Satanic Majesties », mais sensiblement plus électrique que ce dernier. Plus qu’une addiction béate aux stars passées, la résurection du son des années 60 apparaît comme une autre façon d' »assassiner les pères »… pour accéder à une remarquable liberté d’expression !
Their Satanic Majesties’ Second Request
Véritable gang ou tribu californienne (une quarantaine de musiciens vont se succéder au sein du groupe dans les années 90 !), The Brian Jonestown gravite surtout autour du guitariste-chanteur Anton Newcombe et du bassiste Matt Hollywood… Farouchement indépendant, le groupe se distingue par un attachement original – et quasi obsessionnel ! – au psychédélisme des années 60 et aux Stones de cette époque.
Tigermilk
Pour employer un (trop) raccourci facile, on pourrait définir Belle & Sebastian comme héritiers de Simon & Garfunkel et des Smiths. Le groupe écossais choisit pour nom le titre de la série télévisée française… étonnant, mais assez représentatif d’une substance intimiste et touchante. Ce premier album à la diffusion confidentielle sera surtout découvert par la majorité après le succès de son successeur immédiat, « If You’re Feeling Sinister ».