Les albums rock de 2000

album "A New Day Yesterday" de Joe BONAMASSA dans les années 2000 -

A New Day Yesterday

Jeune prodige de la guitare, qu’il commence à apprendre à 4 ans, il fait la première partie de B.B. King à 11 ans et formera son premier groupe à 14 ans avec le fils du bassiste du Allman Brothers Band. Sur son premier album solo Joe Bonamassa mélange ses influences… Cream, John Mayall & the Bluesbreakers, ainsi que Rory Gallagher dont la reprise de « Cradle Rock » figure sur ce premier opus. Un premier disque réussi qui le place en digne héritier de Stevie Ray Vaughan et de Rory Galagher. Chroniqué par Pierre-André Bague

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Antony and the Johnsons

Antony and the Johnsons

Originaire de Californie, Antony connaît un choc en tombant sur la pochette du premier Culture Club où il reconnaît en Boy George l’image de sa propre sensibilité et de son ambivalence sexuelle. Installé à New York, il collabore avec Lou Reed dans les années 90. Son premier album avec les Johnsons, formation intégrant des instruments classiques, est une originalité… Une émotivité exacerbée où la mélancolie frise perpétuellement l’explosion de joie.

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Blues Masters: The Very Best of T-Bone Walker

Blues Masters: The Very Best of T-Bone Walker

T-Bone Walker, de son vrai nom Aaron Thibeault Walker, était un pionnier du blues électrique. Avec un jeu en single note, une voix sensuelle et une classe incroyable il est l’influence principale de B.B. King. Il laisse au blues les trois grands standards que sont « Mean Old World », « Stormy Monday », « T-Bone Shuffle ». Outre ses talents de guitariste et de compositeur, T-Bone Walker est connu pour sa gestuelle scénique (guitare dans le dos, derrière la tête ou jouée avec les dents…), une gestuelle qu’un certain Jimi Hendrix reprendra à son compte quelques années plus tard… Chroniqué par Pierre-André Bague

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Artiste(s)
De Stijl

De Stijl

Avec ce deuxième album le duo de Detroit expose sa passion pour le blues avec les excellentes reprises « Death Letter » de Son House et « Your Southern Can Is Mine » de Blind Willie McTell, et aussi montre par moment son côté Folk comme sur « Jumble, Jumble », le tout à la sauce garage rock bien sûr… « De Stijl » est souvent considéré par les fans comme une pièce maîtresse de la carrière du groupe. Jack White a voulu avec cet album montrer le parallelisme du mouvement artistique hollandais des années 30 « De Stijl » avec le blues et le folk de la même époque. Chroniqué par Pierre-André Bague

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No Name Face

No Name Face

Premier album du groupe, « No Name Face » étonne par sa maturité pour un groupe aussi jeune. Porté par la voix de Jason Wade (alors âgé de 20 ans), que l’on pourrait comparer à Eddie Vedder de Pearl Jam, Lifehouse propose un son pop/rock somme toute classique mais qui contient une certaine profondeur. L’écriture intelligente et poétique de Wade, bien que proche des préocupations de l’adolescence (la recherche de soi etc.) font sortir Lifehouse du cliché teen-pop. Chroniqué par Jérôme

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Artiste(s)
Parachutes

Parachutes

Le grand retour de la pop britanique, initié dans les années 90 par Blur, Oasis ou Travis, se confirme. Coldplay, avec des ambitions plutôt mesurées au départ, ne visait sans doute pas l’immense succès qu’il allait connaître. Un groupe plutôt tranquille, héritier de Dylan, Neil Young et plus récemment des Stones Roses ou de My Bloody Valentine…

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Artiste(s)
R

R

« R » confirme (logiquement) l’orientation expérimentale affichée par les ex-Kyuss sur leur premier album. Les guitares souvent heavy portent des mélodies dansantes ou aériennes. Des moments plus noisy sont également présents. L’ensemble est chaleureux, plutôt grunge psychédélique (la participation de Mark Lanegan n’y est sans doute pas étrangère). Des structures et des rythmes étonnants… ça sonne frais, nouveau et intéressant !

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Renegades

Renegades

Avec le temps c’est devenu habituel, presque une tradition : les grands artistes enregistrent un jour un album de reprises (pour RATM, ce sera le dernier). Les meilleurs sont toujours ceux où, comme ici, on assiste à une totale appropriation du matériel… Dylan, Rolling Stones, MC5, Stooges, Devo, Springsteen et les rappeurs plus récents : une sorte d’hommage au rock rebelle… celui des « renégats » ?!

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Riding With the King

Riding With the King

Une collaboration entre deux si grands noms du blues ne peut que suciter la passion ou au moins l’intêret. Clapton, qui joue aussi ici le rôle de co-producteur, semble s’incliner quelque peu devant le King qui impose son style et le coffre de sa voix. Reprenant bon nombre de ses plus gros succès (« Ten Long Years », « When My Heart Beat Like a Hammer »…), le roi du blues prouve qu’il est toujours en forme à 74 ans !… Chroniqué par Jérôme

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Artiste(s)
Silence Is Sexy

Silence Is Sexy

Sorte de dieux vivants de l’industrial, présents sur le devant de la scène depuis plus de 20 ans à la sortie de cet album, les Einstürzende Neubauten prouvent une fois encore qu’ils ne se reposent pas sur leurs lauriers. Produisant une musique toujours aussi dérangée (et dérangeante…?), ils proposent dans ce « Silence Is Sexy » un ensemble construit alternant morceaux très calmes proche du Dark Ambiant et d’autres très marqués par l’indus. Chroniqué par Jérôme

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Thirteen Tales from Urban Bohemia

Thirteen Tales from Urban Bohemia

Un tantinet poseurs, avec une envergure de stars, capables du meilleur comme du pire (des longueurs expérimentales soporifiques en concert), The Dandy Wharhols proposent le meilleur, justement, avec ce troisième album… Une étonnante aptitude à développer des thèmes hypnotiques et répétitifs infiniment accrocheurs.

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Veni Vidi Vicious

Veni Vidi Vicious

Les Hives sur un rythme un peu moins effréné restent tout aussi bons, « Veni Vidi Vicious » surpasse même « Barely Legal », parce que plus varié, parce que plus personnel. Le groupe lorgne ici vers les origines du rock avec des accroches à la Beatles façon « Twist and Shout » (« shout » surtout en fait :-)… Un superbe album sans la moindre faille et bourré d’énergie !

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Artiste(s)
White Pony

White Pony

« White Pony », c’est un grand album… où Deftones choisit résolument d’être Deftones, indépendamment du tiroir dans lequel on pourrait chercher à le ranger. Le groupe continue à souffler le chaud et le froid : du metal chauffé à blanc et des climats paisibles. Côté metal, la marge novatrice est étroite, la concurence est rude, aussi, c’est dans les titres calmes qu’ils se fait le plus surprenant… Un album créatif et envoûtant !

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