rock/pop rock
Very generalist expression that can relate to all kinds of music developed as a result of rock’n’roll.
However, this is particularly aimed at a constructed, melodic and catchy style, and albums with careful production.

Let It Be
Ils sont encore (vaguement) ensemble, en tous cas réunis sur cette dernière galette… Malgré les divisions et les conflits, qui sont désormais de notoriété publique à l’époque, les Beatles livrent ici quelques derniers joyaux (enregistrés avant Abbey Road, en fait) : “Across the universe”, “The long and winding road” et bien sûr “Let it be”… fin d’une histoire et vive la légende !… “ainsi soit-il” !
Les 5 premiers morceaux sont basiques. Ils donnent l’impression d’être presque une improvisation entre amis qui prennent plaisir à jouer ensemble une dernière fois.

Vehicle
The Ides Of March n’apporte rien d’essentiel au paysage musical des seventies. (Trop) influencé par Blood, Sweat & Tears, ou imitant presque jusqu’au plagiat Creedence (“Factory Band”), le groupe manque certainement de personnalité. “Vehicle”, le titre, atteint pourtant le sommet des charts. Et l’album contient deux belles curiosités : la reprise et l’étonnant mariage de CS&N; et Jethro Tull (“Wooden Ships/Dharma for One”) et une version prog d'”Eleanor Rigby”… Jim Peterik décrochera plus tard la timbale avec Survivor et le tube “Eye of the Tiger”

Cricklewood Green
“Cricklewood Green” est souvent cité comme étant le meilleur album de Ten Years After. Il fait, en tous cas, partie des grands classiques du groupe et contient son plus gros hit, “Love like a man”, dont le single propose une version plus courte que celle présente ici.

The Concert For Bangladesh
Organisé à l’initiative de George Harrison, ce concert historique fait aujourd’hui figure d’archétype de tous les concerts humanitaires. Une pléiade d’artistes sur scène : Eric Clapton, Billy Preston, Leon Russel, Ringo Starr, Bob Dylan… Harrison joue ses standards des Beatles et la chanson “Bangla Desh”, écrite pour l’occasion, est un immense tube.

Meddle
L’album parfait !… Avec les morceaux d’anthologie que sont notamment “One of these days” ou “Echoes”, Pink Floyd trouve ici le style et le son qui vont caractériser le groupe pendant des années : la guitare si particulière de David Gilmour, la voix de Roger Waters…

Graham Nash, David Crosby
La collaboration entre ce que sont peut-être les plus extrêmes contraires du “Crosby Stills Nash & Young” (le tendre mélodiste et le progressiste parfois glacial) va se révéler des plus fructueuses dès ce premier album, qui est une parfaite réussite.

Roxy Music
Avec Bowie, T. Rex ou Alice Cooper, Roxy Music appartient à la grande vague glam du début des années 70. Le groupe doit évidemment beaucoup aux fortes personnalités musicales de Bryan Ferry et Brian Eno, mais chaque musicien apporte ici sa pierre à un édifice qui tutoie la perfection. Longuement préparé, ce premier album fut enregistré en 15 jours… l’histoire raconte qu’il en fallu beaucoup plus pour réaliser la pochette !

Paris 1919
Le parcours de l’autre figure de l’historique Velvet est moins médiatique que celui de Lou Reed. John Cale (compositeur de Chelsea Girl) est surtout attiré par la production et l’expérimentation (façon John Cage ou Terry Riley)… Mais quand il se rend accessible il est tout aussi intéressant, et cela donne des albums de toute beauté comme ce “Paris 1919”.

Goats Head Soup
Si “Exile on main street” est généralement considéré comme le dernier chef-d’oeuvre des Stones, on ne peut pas non plus parler d’un effondrement total après cela, loin s’en faut ! Et “Goat’s Head Soup” fait partie des belles choses du band légendaire dans les années 70. Ah oui… c’est l’album de “Angie” !

Not Fragile
Passé totalement inaperçu en France, BTO, le groupe canadien de Randy Bachman (guitare) et Fred Turner (basse), est pourtant un essentiel des années 70 dans… le reste du monde ! “Not Fragile”, sa plus belle réussite, avec “You Ain’t Seen Nothing Yet”, est même l’un des grands albums de la première moitié de la décénie.

Slow Dazzle
Troisième grand album en trois ans : John Cale est très prolifique au début de cette décénie. Il y fait peut-être plus que jamais figure de légataire officiel du Velvet. A noter pour la petite histoire, une version plutôt surprenante, très actualisée et parfaitement négociée du “Heartbreak Hotel” d’Elvis Presley.

Takin’ It to the Streets
Changement radical de style pour les “Doobies” à partir cet album. Le groupe, après plusieurs changements de personnel, devient résolument funky, avec des voix haut perchées façon “Earth Wind & Fire”. Il se séparera en 1980… pour réapparaître épisodiquement plusieurs fois par la suite.