rock/pop rock
Very generalist expression that can relate to all kinds of music developed as a result of rock’n’roll.
However, this is particularly aimed at a constructed, melodic and catchy style, and albums with careful production.
If I Could Only Remember My Name
Plus complexe, plus imprévisible, plus jazzy, plus expérimental que ses récents compagnons Stills, Nash et Young, David Crosby sort en 71 ce monument du rock californien. Il est entouré pour l’occasion de la crème des artistes alentour : Neil Young, Joni Mitchell, des membres de Santana, Jefferson Airplane, Grateful Dead !
Tupelo Honey
Un très bel album, représentatif de la remarquable production de Van Morrison à l’époque… Un style souvent très country, des hits et des morceaux qui vont devenir des standards de l’artiste (« Wild Night », « You My Woman » et la chanson titre), et la voix absolument parfaite de l’un des plus grands chanteurs de l’histoire du rock !
All Together Now
Après la séparation définitive des Zombies en 69, Rod Argent fonde son propre groupe. Ses premiers albums définissent sa nouvelle orientation prog rock. Ils sont salués par la critique rock, mais « All Together Now » est le premier succès commercial, avec un hit : « Hold Your Head Up ». Bien qu’il collabore toujours avec Chris White, Argent ne retrouvera jamais la magie des Zombies et ses albums ont plutôt mal vieilli.
Saint Dominic’s Preview
Van Morrison revient avec cet album à ses premières sources, avec un modèle rythm’n’blues éminemment jubilatoir (« Jackie Wilson Said »), souvent proche également du jazz et parfois enrichi de choeurs très gospel. Un disque riche, intègre et fort… écho, par ailleurs, d’une exploration mystique évidente.
Bad Company
Lorsque Mick Ralphs quitte Mott The Hoople, il fonde Bad Company avec Paul Rodgers et Simon Kirke (ex-Free) et Boz Burrell (Bassiste de King Crimson). Le premier album éponyme de ce « super groupe » est particulièrement à retenir. Un rock carré, une guitare brillante, la voix particulière et parfaite de Paul Rodgers, quelques balades… les ingrédients qui font, à cette époque, les belles heures d’un Led Zeppelin.
Mott
Considéré comme le meilleur album de Ian Hunter (qui ne sera jamais aussi bon en solo), « Mott » est le sommet artistique et discographique du groupe (le fameux « album à posséder s’il n’en-fallait qu’un » !). Hunter se brouille avec le guitariste Mick Ralphs à l’occasion de l’enregistrement. Le groupe, qui se séparera bientôt, demeure un élément bien représentatif du début des seventies.
The Smoker You Drink, the Player You Get
Sensiblement plus musclé que « Barnstorm », le second album solo de Joe Walsh est remarquablement étoffé. Le guitariste partage ici le travail avec son fidèle complice, le batteur Joe Vitale, qui signe quelques titres superbes. On retiendra notamment de ce disque « Rocky Mountain Way » et son solo de guitare doublé d’une « talking box », que Joe Walsh est l’un des premiers à populariser largement.
Country Life
Disons-le simplement, jusqu’à « Siren » tous les albums de Roxy Music sont de qualité égale et exceptionnelle, c’est un sans faute absolu sur 5 albums consécutifs… Reste le suspense, essentiel à l’époque : savoir quel sera le nom la playmate ou du top model sexy qui ornera la jaquette du prochain opus !
Atlantic Crossing
Atlantic Crossing est effectivement l’album qui marque le déplacement de Rod Stewart (ex-futur footballeur prometteur des banlieues londoniennes) vers le Nouveau Monde. Il s’agit d’une migration physique, mais surtout artistique. Il opte pour une formule plus soul avec l’appui des musiciens du célèbre studio Muscle Shoals et du producteur Tom Dowd. « Sailing » est l’un des plus incontournables hits de sa carrière.
In Another Land
Larry Norman est, dès la fin des années 60, le père du « Jesus Rock » ! Controversé dans les milieux ecclésiastiques, il gagne un réelle crédibilité à l’extérieur et jouit au final d’une reconnaissance mondiale. Hyperdoué musicalement, le personnage, original et attachant, a le sens de la formule : « The Rock that does’nt Roll », « Jesus is the Rock and he rolled my Blues away », « Why Should the Devil Have All the Good Music? » !… « Six-Sixty-Six » sera repris en 1998 par Frank Black (album « Frank Black & the Catholics »).
Aja
Au rythme régulier d’un album par an, Becker et Fagen ont imposé leur notoriété. Et, forts du million de pré-commandes, ils peuvent affirmer celui-ci les plus hautes exigences artistiques et techniques. Des travaux pharaoniques et la crème des musiciens accompagnent ainsi la réalisation d’Aja… Avec le grand raffut punk concomitant, ce « Sgt. Peppers » de Steely Dan n’aura vraiment rien de commun, sinon le propos hyper sombre.
The Animals (USA)
Les Animals, fondés par Alan Price et Eric Burdon, connaissent au début des années 60 un succès similaire aux Beatles et Rolling Stones. Ils ont les mêmes sources, le rhythm-n-blues, le rock-n-roll. Leur personnalisation du traditionnel « The House of the Rising Sun » (le « Pénitencier » de Johnny !) s’impose d’emblée comme l’un des plus gros hits pop de l’histoire.