soft rock
John Phillips (John, The Wolf King of L.A.)
John Phillips est l’un des plus fameux songwriters américain des années 60. Eminence de la scène hippie californienne, il se fait connaître pour son travail au sein des Mama’s and Papa’s. Il est aussi le compositeur du célèbre « San Francisco » pour son ami Scott McKenzie. Son premier album solo, après la séparation des Mamas en 69, est plutôt bon et bien connu. Phillips y bataille en studio pour faire sonner une voix dont il n’est pas satisfait.
Homecoming
Le second album d’America, plus abouti, confirme toutes les promesses du premier et constitue quasiment un indispensable pour tout amateur de folk/soft rock du début des années 70. Il connaît à l’époque une succès considérable avec deux nouveaux tubes (moins illustrement mémorable certainement que « A Horse With No Name ») : « Ventura Highway » et « Don’t Cross The River ». Le groupe poursuivra ensuite une très honnête carrière qui se déroule jusqu’à nos jours.
There goes rhymin´ Simon
Un album magnifiquement réalisé, plein de finesse et de sensibilité. Tout en introduisant beaucoup de diversités (coloration jazzy, folk ou latino) Paul Simon réussit à garder une unité de ton étonnante… tout est bon, rien à jeter : à déguster calmement au coin du feu pendant les longues soirées d’hiver !
Silk Degrees
« Silk Degrees » est (avec « Slow Dancer ») la grande réussite commerciale de Boz Scaggs dans les années 70 : 5 millions d’exemplaires vendus. Toujours soul, il retrouve une approche nettement plus pop-rock avec certains titres de cet album : « Lido Shuffle », et dans une moindre mesure « Georgia » et « What Can I Say ».
Astral Weeks
A la façon d’un Dylan, d’un Lennon ou d’un Lou Reed, le leader des Them est une éminence incontournable du rock. Immensément respecté, il va tracer un parcours loin de toute médiatisation. Artiste profond, parfois difficile… Il livre avec « Astral Weeks » un essentiel des années 60, un album tranquille considéré comme l’un des plus importants de toute l’histoire du rock.
Sweet Baby James
James Taylor est le premier artiste à être « signé » chez Apple la maison de disques des Beatles. Il avait réalisé un excellent premier album dès 1968. Son style de douces chansons folk va faire école. Il connaît avec « Sweet Baby James » une sorte de couronnement international grâce à « Fire and Rain », un hit mondial.
Jackson Browne
Jackson Browne est l’un des grands chanteurs américains de folk rock des années 70. Il exerce une influence comparable à celle de James Taylor ou de Joni Mitchell. Né en Allemagne, installé aux USA, il arrive à New York en 67 et se lie à Greenwich Village avec Tim Buckley et Nico. Ce premier album éponyme le révèle comme un song-writer sensible et clairvoyant. « Doctor My Eyes » est le principal succès du disque.
Late for the Sky
Jackson Browne va devenir l’un des auteurs-compositeurs les plus sollicités. Il noue par ailleurs un immense réseau de relations avec les artistes les plus divers. Il travaille pour lui aussi ! et Late for the Sky, extrêmemnt consistant, est le sommet de son début de carrière.
Year of the Cat
Né à Glasgow, Al Stewart débute sa carrière dans la mouvance folk londonienne. Avec une finesse et un sens mélodiques évidents, il impose en 76 « Year Of The Cat » (après l’excellent « Modern Times ») comme un grand standard pop-rock de la décénie.
Nazz
Formé en 67 à Philadelphia aux USA, séparé en 69, The Nazz est une sorte de réplique américaine des groupes anglais les plus en vogue : Who, Beatles, Cream… Si Todd Rundgren se distingue (à la guitare entre autre), le groupe ne réussira jamais à s’imposer vraiment. Reste trois albums excellents, et un brillant début de carrière pour Rundgren, qui s’affirmera plus tard comme l’un des plus fameux producteurs du rock.
America
Formé à Londres à la fin des années 60 (sous le nom nom de « Daze »), le groupe America ne compte en fait que deux américains sur trois. Le trio, très inspiré par le folk rock des Crosby, Stills & Nash ou Eagles, décroche un énorme succès avec le hit international « A Horse With No Name ». Mais l’ensemble de l’album est excellent, tout en finesse et avec des textures essentiellement acoustiques.
Honky Chateau
Extrêmement brillant, diversifié, Honky Chateau (enregistré en France au Château d’Hérouville) est l’un des sommets pop-rock du début des années 70. Elton John, qui s’est forgé un look vestimentaire excentrique, jouit alors d’une popularité considérable.