art rock
L’art rock est une forme musicale qui « a tenté de dépasser les limites du rock and roll », et qui opte pour une approche qui combine le « son rock » avec des éléments de musique classique.
Avec une utilisation intensive de synthétiseurs, de guitares électriques déformées et de productions de studio élaborées, l’art rock a culminé en popularité dans les années 1970 à 1990.
C’est une musique qui explore souvent les concepts d’aliénation et de désespoir. Elle a tendance à être bruyante et difficile à écouter.
Attention : Certaines personnes qui aiment ce genre de musique peuvent essayer de vous dire que vous êtes trop vieux si vous n’aimez pas ce genre de musique. Ces personnes ne connaissent pas votre âme.
Hall of the Mountain Grill
Hawkwind est ici à son plus haut niveau et cet album, qui figure parmi les meilleurs, est introduction parfaite pour commencer à (re)découvrir ce groupe à l’impressionnante carrière (et longévité !). Le bassiste chanteur Ian Lemmy va bientôt être « viré », il fonde l’année suivante un certain groupe nommé… Motörhead !
Absolutely Free
Second album et seconde pièce maîtresse d’un oeuvre qui ne ressemble à rien de connu dans l’univers rock de l’époque, le bien-nommé « Absolutely Free » confirme une démarche intellectuelle foisonnante et forte. Zappa débusque la bêtise humaine jusque dans ses derniers retranchements. Musicalement, capable de tout, il saute d’un genre à l’autre avec une aisance déconcertante… Des titres déstructurés qui rendent l’ensemble d’un accès plutôt difficile.
Ummagumma
Enregistré pour partie en concert, ce double album est la première oeuvre maîtresse de l’après-Syd Barrett. Le groupe s’impose comme le premier spécialiste du rock spacial, grande originalité à l’époque. S’il débute avec la reprise d’Astronomy Domine, c’est bien un nouveau Pink Floyd qui est en train de naître, avec l’ascension de David Gilmour… Un disque de référence.
Quintessence
A la fin des années 60, le phénomène hippie est largement répandu en Europe, et Notting Hill en Angleterre est une sorte de réplique de Haight-Ashbury à San Francisco. On y vit en communauté, et un nom de groupe en émerge : « Quintessence »… Indéfectiblement liée à une époque, une approche musicale mystique, marquée par la culture hindoue. Hors des idéologies datées, les passages instrumentaux (flûte et guitare wha-wha) sont superbes !
Foxtrot
Au début des années soixante dix l’influence de Genesis est considérable. Cela ne tient pas seulement à la theâtralisation magistrale orchestrée par Peter Gabriel, mais chaque musicien apporte sa pierre à l’édifice, que ce soit Phil Collins à la batterie, Steve Hackett, fabuleux guitariste, ou Tony Banks aux claviers… Foxtrot est l’un des premiers et des plus grands chef-d’oeuvres du rock progressif.
Starless and Bible Black
« Starless and Bible Black » est souvent cité comme étant le meilleur album de King Crimson, c’est en tous cas l’un des meilleurs ! Il captive par sa diversité. Le riff de départ pourrait être de Jimmy Page. Certains passages développent une incroyable puissance, et l’on bascule soudainement dans le raffinement mélodique et orchestral, voire le minimalisme. L’album se termine par deux instrumentaux fameux, qui occupaient toute la face B du vinyle d’origine.