reggae
Burnin´
En 1973, le monde du rock dont le coeur balance entre Pink Floyd, Neil Young, et T.Rex découvre la syncope chaloupée du reggae, la rythmique lame de rasoir (Peter Tosh) des Wailers et la voix chamanique de Bob Marley. Tourné vers un public plus large que leurs premiers albums, « Burnin' » obtient une remarquable notoriété, avec des titres comme « Get Up Stand Up » et « I Shot The Sheriff » où Bob exprime sa révolte… cri le plus authentique d’un Rastaman qui n’avait pas encore conquis la planète.
Natty Dread
Natty Dread est la première véritable réussite commerciale de Bob Marley, grâce notamment aux succès de titres comme « Lively up yourself » et « No woman no cry ». Peter Tosh a quitté les Wailers, Marley est désormais seul maître à bord.
Super Ape
Sorcier de studio, Lee « Scratch » Perry est parfois comparé à un Phil Spector du reggae. Il est le premier producteur de Bob Marley et des Wailers. Mais sa discographie personnelle est aussi impressionnante. Avec « Super Ape » il atteint un niveau de production stupéfiant et c’est certainement, dans son genre, l’un des albums les plus raffinés et les plus aboutis… une sorte de « Pet Sounds » ou de « Sgt. Pepper » jamaïcain !
Third World
Avec Bob Marley et les Wailers, l’un des représentants les plus célèbres de l’univers reggae. Mais Third World se distingue d’entrée dans ce segment par ses arrangements musicaux sophistiqués et ses sources éclectriques : les racines africaines et la soul… Des climats plus soft, une remarquable fusion reggae-pop rhythm-n-blues qui flirterait presque parfois avec le jazz rock.
In the Dark
Les Maytals, formés dès le début des années 60, sont une figure légendaire du reggae roots, celui des origines. On leur attribue même la paternité du nom parce qu’ils sont les premiers à l’utiliser dans une chanson de cette époque, « Do the Reggay ». Grands animateurs de la musique jamaïcaine, ils se font connaître au delà avec le nom de leur leader-chanteur, Frederick « Toots » Hibbert, au début des années 70. « In the Dark » est l’un de leurs grands albums de référence.
Legalize It
Fondateur en 64, avec Bob Marley, du groupe qui deviendra plus tard les Wailers, Peter Tosh tient la guitare lead. Il passe progressivement dans l’ombre médiatique de Marley et quitte le groupe en 1974. Son premier album solo, légendaire, s’inscrit musicalement dans la lignée de « Burnin' », et milite ouvertement pour la légalisation de la marijuana.
Exodus
Mâtiné de soul, parfois funky (la monumentale chanson-titre), « Exodus » se révèle extrêmement chaleureux. Bob Marley vient d’échapper à un attentat qui se termine dans un bain de sang pour ses agresseurs. Il quitte Kingston pour la Floride, puis Londres. Dans la brume hivernale il se reconstruit doucement, découvre les Clash et enregistre ce chef-d’œuvre d’humanité qui comprend, pour la partie visible, les hits « Jamming » et « One love ».
Equal Rights
« Equal Rights » exprime la radicalité politique de Peter Tosh qui incarne alors totalement la rebel music jamaïcaine. Malheureusement la vie mouvementée du « stepping razor » (rasoir ambulant : « Je suis le plus dur, le rasoir ambulant, je suis dangereux ») prendra fin tragiquement quand il sera assassiné chez lui, près de Kingston, en 1987… le 11 septembre !
Alpha BLONDY
Alpha BLONDY est un chanteur et compositeur de reggae ivoirien. Il enregistre ses chansons dans un large éventail de langues dont l’anglais, le français, l’arabe marocain, le wolof, le yoruba et le mandingue.
Né le 25 décembre dans le village d’Assaba, en Côte d’Ivoire. Son nom de famille est Seydou Koné. Très jeune, il découvre son amour pour la musique et le chant grâce à son père qui était lui-même chanteur. Il enregistre son premier album intitulé « Seydou Koné » avec Faya Tessouba avant de changer son nom en Alpha BLONDY à l’âge de 19 ans après avoir été ordonné prêtre dans l’église de Jésus-Christ à Abidjan.
Etant l’un des artistes de reggae les plus populaires au monde grâce à son mélange de pulsation jamaïcaine et d’héritage africain.
Il écrit des hymnes à Jah appelant à l’amour, à la moralité, à la paix et à la conscience sociale.
Il va du plus sensible à la rage de l’injustice, la plupart de la musique de Blondy est empathique pour les exclus et les plus pauvres. Fervent partisan de l’unité africaine, il chantait en hébreu, en arabe et en français pour les musulmans et les Israéliens. « Cocody Rock », « Jérusalem », « L’apartheid est du nazisme », « Brigadier Sabari » et « Sweet Fanta Diallo » sont quelques-unes de ses chansons les plus connues.