sunshine pop
Sunshine pop musique
C’est quoi la « sunshine pop »
La sunshine pop est un sous-genre de la pop populaire dans les années 60 qui présente souvent des sons légers et balnéaires, avec des paroles qui parlent souvent de l’été, de la natation, des étoiles, de l’océan ou d’autres thèmes associés à la plage. Le son de la musique est souvent caractérisé par des harmonies vocales, des cordes, des guitares, des guitares, des guitares, des guitares. Sunshine pop est aussi parfois utilisée comme label pour des styles de musique plus orientés pop, mais avec un son estival distinct.
Groupes sunshine pop
Albums et chansons sunshine pop
L’album « Feelin’ Groovy « est un exemple parfait de la façon dont une grande équipe peut produire de la magie. La musique est chaleureuse, invitante, amusante et totalement irrésistible. Ces chansons passeraient toute la journée sur toutes les stations de radio d’Amérique. Pendant ce temps, plusieurs autres artistes ont enregistré des chansons de nature similaire à celles de l’album Feelin’ Groovy. Toutefois, aucun de ces autres albums n’est parvenu à égaler la qualité de l’original.
Une autre influence majeure de Sunshine Pop est l’album « Pet Sounds » des Beach Boys, produit par Brian Wilson. Cet album est classé n°1 sur la liste des « 500 plus grands albums de tous les temps » de Rolling Stone. Il a également été classé n° 8 dans le livre « 100 Best Albums Of All Time », publié par Rolling Stone en 2005.
Help!
En pleine beatlmania, le groupe traverse une crise énorme. Les concerts tournent à la folie complète, les quatre musiciens diront plus tard qu’ils ne s’entendaient même plus jouer. « Help », la chanson, a été décrite comme un véritable cri de détresse : « aide-moi à remettre les pieds sur terre » ! Les Beatles vont définitivement abandonner la scène pour se consacrer au travail en studio.
The Beach Boys in concert
Brian Wilson a préféré rester à la maison !… Mais cet excellent live est peut-être le meilleur « greatest hits » que l’on puisse imaginer : on y retrouve, en plus de certaines chansons du récent « Holland », tout le meilleur de la grande période du groupe.
Surfer Girl
Avec déjà toute une série de singles et plusieurs albums derrière eux, où ils adaptent le rock-n-roll à la culture blanche californienne, les Beach Boys sortent une première pièce significative. Avec la perfection vocale qui les caractérise, ils affirment leur style (« Little Deuce Coupe ») et deviennent maîtres de la mélodie mélancolique (« Surfer Girl », « In My Room »).
Surf City
Le cliché des garçons bronzés et de la vie californienne facile prête à sourire, mais Jan & Dean, en popularisant la surf music avant les Beach Boys (en collaboration toutefois avec Brian Wilson), marque réellement, dès 1958, la transition du rock-n-roll vers la pop. On peut aussi relever qu’à une époque où le single est roi, le tour d’horizon des villes américaines proposé par cet album est une innovation… Premier ancêtre identifié de l’album concept ?!…
And Then… Along Comes the Association
The Association compte d’abord parmi les premiers fleurons du folk rock américain, ils enregistrent en effet dès 1965 – à la même époque de les Byrds – une version électrique d’un titre de Dylan (« One Too Many Mornings »). Mais ce groupe de multi-instrumentistes chanteurs va surtout se distinguer par le raffinement extrême de ses productions, rivalisant sans problème avec les Beach Boys et les Beatles. « Along Comes Mary » et « Cherish » sont des hits aux USA.
Pet Sounds
« Pet Sounds » est généralement considéré comme LE chef-d’oeuvre des Beach Boys. C’est un essentiel des années 60. Plus de six mois de travail, un budget énorme, et au final un ensemble construit, une perfection musicale jamais atteinte jusque là.
If You Can Believe Your Eyes and Ears
A l’aube du flower power, « The Mama’s And The Papa’s » est l’un des plus fameux représentants de l’idéalisme lié à la contre-culture ambiante sur la West Coast. Un premier album d’une candeur et d’une fraîcheur totalement désarmantes, et deux énormes tubes « Monday Monday »… et surtout le fameux « California Dreamin' » !
Insight Out
Le vendredi 16 juin, The Association est à l’honneur en ouvrant le Festival de Monterey. Mais cette occasion d’entrer définitivement dans l’histoire est balayée ce soir-là par une bombe qui brûle les planches peu de temps après, un certain Jimi Hendrix. Et il en sera ainsi, The Association, malgré des qualités énormes et une grosse contribution aux techniques de studio, malgré les nouveaux hits « Wendy » et « Never My Love », restera un groupe largement sous-estimé… Défaut d’image peut-être ?… Il se dissoudra en 1973.
L’Association a sorti huit albums au cours de ses 12 ans de carrière. La seule chanson numéro un du groupe sur le palmarès Billboard Hot 100 était « Windy » qui est sorti en 1968. La chanson parle d’une relation qui a pris fin lorsque le chanteur dit à son partenaire à la fin d’une soirée qu’il part, et elle ne le reverra pas tant que le vent ne se sera pas calmé.
L’Association s’est dissoute en 1970 mais s’est réunie pour deux autres albums et concerts de 1972 à 1974 avant de se dissoudre définitivement.
Smiley Smile
Brian Wilson était parti sur un nouveau projet d’envergure qui devait s’intituler « Smile ». Mais il sombre dans la dépression et abandonne. « Smiley Smile » sort en remplacement. Original, avec des accents comédie musicale et une complexification extrême des harmonies et des arrangements, il atteste d’une volonté absolue de dépassement… dépassement et sommet qu’il trouve avec « Heroes And Villains » et surtout « Good Vibrations », l’un des titres les plus légendaires de toute l’histoire du rock !
Il a été enregistré avec une contribution minimale de Brian Wilson, qui se remettait encore d’une maladie mentale à l’époque. L’album « Smiley Smile » a un style et un son uniques, car il a été principalement produit par son père, Murry Wilson.
Kites are Fun
Bien sûr à l’époque le disque s’est planté. Malgré la douce éxubérance des couleurs de la pochette, malgré l’adéquation avec l’air ambiant les gens ont zappé « Kites are fun » des Free Design. Pourtant on avait affaire là à une sorte de produit idéal, à la foi délicat et étincelant, insouciant et profondément plombé. Les Free Design, une sorte de Mamas and Papas East Coast qui aurait troqué sa « Sunshine Pop » pour une option dark et surréaliste. Chroniqué par Fred Weber
Happy Together
Les Turtles de Mark Volman et Jim Pons (qui rejoindront plus tard les Mothers Of Invention de Zappa) ont connu plusieurs succès mondiaux dans la deuxième partie des années 60, notamment la (très festive !) chanson titre de cet album.
Friends
Un disque bucolique, étonnement apaisé… Brian Wilson se soigne, le reste du groupe (notamment Carl Wilson) prend une part plus importante…. Le Beach Boys s’amuse à vanter les mérites du farniente, ces moments où l’on est très occupé à ne rien faire du tout (« Busy Doin’ Nothin' ») !