soul
Evolution urbaine et commerciale du rhythm’n’blues.
Elle est notamment popularisée dans les années 60 par les labels noirs Stax et Tamla Motown.
The Soul of Ike and Tina Turner
Ike et Tiner Turner, dont la carrière débute dans les années 50, vont passer du rhythm-n-blues au rock sans difficulté et populariser la soul music tout à long des années soixante… Ceci est le premier album de celle qui est aujourd’hui la mamy la plus sexy du rock !
When A Man Loves A Woman
Difficile de faire l’impasse sur Percy Sledge… Une carrière largement écrasée par le succès de la chanson titre de cet album, le fameux slow mortel et imparable ! Mais il fait authentiquement partie de l’époque héroïque de la soul avec une belle discographie, notamment jusqu’au début des années 70.
Hot Buttered Soul
Isaac Hayes est un géant (au propre comme au figuré) de la musique des années 60 et 70. Il va exercer une influence considérable sur trois décénies. Après un début de carrière comme arrangeur-producteur chez Stax, le concurent de Tamla Motown, il enregistre sous son propre nom. Son premier album en 67 est remarquable… celui-ci est un véritable monument !
Aretha Live at Fillmore West
Aretha Franklin va passer au creux de la vague dans les années 70. Pourtant, paradoxalement, ce fameux live est un véritable couronnement qui lui ouvre le public rock… Un fabuleux « Bridge Over Troubled Water », un décoiffant et méconnaissable « Eleanor Rigby », un duo avec Ray Charles (« Spirit In The Dark »), une repise de son premier grand succès « Respect »… que des grands moments !
Killing Me Softly
Alors que ses premiers albums passent inaperçus, Roberta Black est découverte en 1972 lorsque « The First Time Ever I Saw Your Face », enregistré trois ans plus tôt, est inclus dans la bande originale du premier film de Clint Eastwood, « Un frisson dans la nuit ». Le titre grimpe aussitôt à la première place des ventes aux USA. « Killing Me Softly », l’année suivante, est le second n°1. La carrière de l’une des plus grandes chanteuses américaines de soul-jazz est lancée !
Songs In The Key Of Life
Ce double album est généralement considéré comme le sommet de la carrière de Stevie Wonder. Touche-à-tout de génie, il réalise la fusion ultime soul/pop-rock (il flirte aussi avec le jazz) en restant toujours aussi accessible, plaisant, léger. Il en fait une magistrale démonstration : les tubes, ça peut aussi être du grand art !
Green Onions
Composé de musiciens issu de la maison Stax, Booker T. (nom du pianiste) & the MG’s (Memphis Group) se révèle comme un précurseur du blues « blanc » électrique avec sa chanson instrumentale « Green Onions » qui réussi l’exploit d’être classée 3ème des charts anglais du début de 60’s… « Green Onions » sera par la suite interprétée à de maintes reprises par des artistes aussi divers que The Shadows, Al Kooper, Count Basie, The Blues Brothers, Roy Buchanan…
Booker T. and the M.G.s (pour « Mainstream Gonna Stand Aghast ») est l’orchestre emblématique qui accompagne tous les grands musiciens de la soul music.
The Supremes A’ Go-Go
Les Supremes (qui vont devenir « Diana Ross & The Supremes » par la forte personnalité de Diana), seront les championnes de la soul romantique. Elles enregistrent cependant quelques titres nettement plus musclés comme « You Can’t Hurry Love » qui sera plus tard repris, pratiquement en l’état, par Phil Collins.
Diana Ross Presents the Jackson 5
Poussés par leur père à monter sur scène au début des années 60, puis parrainés par Diana Ross (The Supremes), les ados de la « tribu » Jackson vont devenir la coqueluche de l’Amérique (aussi bien noire que blanche) et le nouveau groupe moteur de chez Tamla Motown. On trouve ici leur premier tube « I Want You Back ».
What’s Going On
Déjà bien connu dans les années soixante pour ses tubes, Marvin Gaye, le crooner de la soul music, réalise ici un oeuvre marquante, l’un des plus grands albums de la soul et de la musique noire américaine. Tout en finesse, il s’y fait l’écho des préoccupations existentielles, écologiques, politiques… volte-face révolutionnaire dans l’histoire du label Motown qui ne produisait jusque là que les sucreries commerciales les plus fiables.
Call Me
Album de la maturité, sans doute aussi le plus créatif et subtil… Al Green, qui aura chanté Dieu et le sexe, deviendra finalement pasteur baptiste ! Il enregistrera du gospel et, par intermittence, pas mal d’autres albums, souvent de grande qualité, mais qui n’atteindront plus vraiment la qualité ici atteinte.
A Rose Is Still A Rose
On mesure ici tout le chemin parcouru depuis l’époque héroïque de la soul music… Mais le talent n’a pas d’âge et Aretha Franklin fait beaucoup mieux ici que soutenir la comparaison avec les Whitney Houston ou Mariah Carey, dont elle a bien évidemment été l’inspiratrice… Un album étonnement moderne, réalisé avec Puff Daddy et Lauryn Hill (Fugees).