jazz-rock
Astral Weeks
A la façon d’un Dylan, d’un Lennon ou d’un Lou Reed, le leader des Them est une éminence incontournable du rock. Immensément respecté, il va tracer un parcours loin de toute médiatisation. Artiste profond, parfois difficile… Il livre avec « Astral Weeks » un essentiel des années 60, un album tranquille considéré comme l’un des plus importants de toute l’histoire du rock.
Hot Rats
Hot rats a la réputation d’être « l’album-de-Zappa-qu’aiment-même-ceux-qui-n’aiment-pas-Zappa » … celui par lequel il faut commencer, et dont on ne se lasse pas par la suite ! Essentiellement des instrumentaux, parfaitement construits, alliant la vitalité à une incroyable finesse… une promenade pleine de découvertes dans l’univers foisonnant d’un des grands maîtres de la musique du XXème siècle.
Chicago III
Troisième album en trois ans, troisième triple… et troisième indispensable ! Chicago ajoute comme jamais à sa fusion jazz-rock un funk redoutable… Les voix, les orchestrations, la prodigieuse guitare de terry Kath, tout ici respire la perfection !
Love, Devotion, Surrender
Mysticisme et spiritualité jouent un très grand rôle dans la vie de Carlos Santana… des convictions qu’il partage avec John McLaughlin. Cela donne ce magnifique album enregistré en commun. Les deux guitaristes virtuoses y reprennent notamment des morceaux de John Coltrane, le jazzman (un autre grand mystique).
Eli and the Thirteenth Confession
Introvertie, trop originale pour son époque – surtout pour le Festival Monterey Pop de 67 où elle se fait copieusement jeter – Laura Nyro garde le cap et affirme sa forte personnalité artistique. Une voix splendide et un style inclassable, entre rhythm-n-blues et jazz rock (Blood Sweat and Tears fera un tube de son « And When I die »)… Les titres de cet album seront repris par de très nombreux artistes.
Uncle Meat
Très parlé, très free jazz, très délire… au risque d’être abusivement lapidaire, disons que les choses « sérieuses » commencent avec la fabuleuse suite « King Kong », à la plage 26 !… En fait, très expérimental, « Uncle Meat » affiche le goût de Zappa pour les musiques avant-gardistes ou contempraines, d’Igor Stravinsky à Stockhausen ou Edgar Varèse.
Barefoot Boy
Véritable disciple jazz de Jimi Hendrix, le guitariste Larry Coryell enregistre cet album dans les studios Electric Lady avec l’ingénieur maison Eddie Kramer. Son immense carrière débute dans les années 60. Il devient vite l’un des grands pionniers de la fusion, flirtant avec le blues (parfois même la country)… Un sens très rock du riff et une technique extraordinaire lui gagnent dans les années 70 un large public.
Chicago VII
Une démarche plus expérimentale et une coloration nettement latino viennent élargir la palette du groupe qui n’en est plus à une fusion près ! L’ensemble dégage une sensation de possibilités et de richesses infinies. Un album un peu à part et magnifique.
Volume One
Soft Machine est l’un des premiers tenants de ce qu’on appellera la scène de Canterbury, emplacement géographique (évidemment !) et courant progressiste où l’on retrouvera Caravan notamment. La formation originale comprend Mike Ratledge (Claviers), Kevin Ayers (guitares) et Robert Wyatt (batterie, chant). En déstructurant totalement les formes du rock, Soft Machine est, avec Syd Barrett et Pink Floyd, le grand innovateur du moment.
Affinity
Un must de la pop anglaise du début des années 70.
AFFINITY n’a enregistré qu’un seul album studio sur lequel le groupe fait preuve d’une rare maîtrise : pas de morceaux de bravoure, pas de technique ennuyeuse ou d’approximations.
Si vous voulez entendre une version remastérisée de 71, vous devez acheter la version LP.
Le groupe avec le code barre « groovy » à l’anglaise. Un must sur les dance-floors de l’Ad Lib et du Speakeasy en 68 ou dans les ballrooms de banlieues… Couleurs d’hiver à la Driscoll/Trinity , soul music pour défilés Mary Quant, reprise Dylan sur impro jazzy pour faire chic… Les DJ maintenant trouve ça terrible, imaginez à l’èpoque la banalitée de la démarche et le peu de buzz enclanché.
Camembert électrique
Premier album de Gong, groupe précurseur et fleuron indéboulonable du rock hexagonal… Daevid Allen, le leader australien de la formation, avait précédement fait partie de la première mouture de Soft Machine. Cet album « made in Limousin » est une parfaite réussite. De supers musiciens qui ne se prennent pas au sérieux pour deux sous. Et… cocorico : le camembert s’exporte très bien et vieillit parfaitement !
Apocalypse
Si l’influence jazz confère parfois une certaine froideur aux productions, « Apocalypse » est tout au contraire chaleureux. McLaughlin fait une nouvelle expérience en enregistrant avec le London Symphonic Orchestra. A noter ici la participation brillante de son complice de bien souvent, le violoniste français Jean-Luc Ponty. La production est assurée par George Martin, qui n’a pas pris sa retraite avec la séparation des Beatles !